Archives mensuelles : avril 2013

Le malheur

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Le malheur est un sentiment qui peut être pris au premier ou au second degré et qui peut engendrer des réactions émotionnels dans certains contextes.

Contraire du bonheur, qui inclut un sentiment de vivre (voir de joie) prépondérant, le malheur est un sentiment de gêne, voir de tristesse ou encore de rage s’il est pris au premier degré. Le malheur jugé d’une personne elle-même est une réaction négative, du moins la moins espéré, de la situation qu’elle est en train de vivre, alors que le malheur du point de vues des autres personnes est une adjonction physiologique qui n’incite pas forcément à la réaction mais au moins à l’observation, quand il s’agit d’une seule personne. Si le malheur arrive à un groupe de personne, la réaction émotionnelle peut être sur le coup plus vive que pour une personne seule.

Le suicide

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Le suicide (du latin suicidium, des mots sui : « soi » et caedere « tuer ») est l’acte délibéré de mettre fin à sa propre vie. Le suicide est souvent commis par désespoir, cause qui peut être attribuée à un trouble mental tel que la dépression, le trouble bipolaire, la schizophrénie, l’alcoolisme ou l’abus de substances1. Des facteurs de stress tels que les problèmes financiers ou des problèmes dans les relations humaines jouent souvent et également un rôle significatif2.

Chaque année, plus d’un million d’individus se suicident. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que le suicide est la treizième cause de mortalité la plus fréquente dans le monde3 et le National Safety Council le classe sixième des causes les plus fréquentes aux États-Unis4. Le suicide est la cause principale de mortalité chez les adolescents et adultes âgés de moins de 35 ans5,6. La prévalence du suicide est trois à quatre fois plus élevé chez les hommes que chez les femmes7,8. Les tentatives échouées de suicide dans le monde sont estimées entre 10 et 20 millions chaque année9.

La question du suicide recoupe les domaines de la religion, de l’honneur et du sens de la vie. Les religions abrahamiques considèrent que le suicide est une offense envers Dieu. Dans le domaine médical, le suicide assisté et l’euthanasie sont des sujets actuellement controversés. Les caractéristiques qui définissent ces deux moyens suicidaires incluent les patients en phase terminale d’une maladie, qui souffrent atrocement, et ceux qui sont d’une manière générale physiquement et mentalement amoindris (conséquences d’un accident ou d’une maladie).

La mort

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La mort est un concept qualifiant l’état d’un organisme biologique ayant cessé de vivre (même si ce terme s’utilise également au sens figuré pour désigner par exemple la dégénérescence d’une étoile1, ou d’une langue ayant perdu ses derniers locuteurs2). Cet état se caractérise par une rupture définitive dans la cohérence des processus vitaux (nutrition, respiration…) nécessaires au maintien homéostatique de l’organisme considéré, ce qui distingue la mort d’une altération temporaire comme dans le cas de l’hibernation ou certaines congélations.

Au niveau cellulaire, la mort désigne l’arrêt des fonctions de base d’une cellule. Au sein de communautés pluricellulaires, cette mort peut être accidentelle (nécrose) ou régulée, voire programmée (apoptose). Toutefois il existe parfois des dérèglement qui remettent en cause cette mort régulée : la cellule est alors dite immortelle car elle peut se scinder en cellules filles un nombre de fois illimité. Les organismes unicellulaires qui se reproduisent uniquement par scissiparité sont en principe immortels, bien qu’après marquage il apparaisse que ces cellules vieillissent elles aussi, ce qui altère leur capacités homéostatiques et reproductives. Chez les organismes pluricellulaires, les cellules sexuelles, dites germinales, sont potentiellement immortelles, contrairement aux cellules de leur enveloppe somatique qui finissent irrémédiablement par mourir sous l’influence des facteurs pathogènes extérieurs, ou à cause du phénomène de vieillissement. L’enveloppe somatique forme alors ce qu’on appelle un cadavre, qui se décompose ensuite sous l’action de l’oxydation, des bactéries et de divers organismes nécrophages et détritivores, contribuant au recyclage de la matière organique et minérale.

À l’échelle des organismes, la mort peut être vue comme la fin de la vie par opposition à la naissance, ou comme l’absence de vie. Dans le premier cas, le fait que le cœur puisse arrêter de battre pendant un moment avant d’être réanimé pose la question de la limite, ou de la transition entre vie et mort. Face à cette question, l’Organisation mondiale de la santé animale considère la mort comme « la disparition irréversible de l’activité cérébrale mise en évidence par la perte des réflexes du tronc cérébral »3: elle adopte ainsi une définition de la mort en tant que mort cérébrale, par distinction avec un simple arrêt cardio-circulatoire, état qualifié de « mort clinique ».

À une échelle biologique plus historique et spatiotemporelle plus large, si l’individu disparaît en tant qu’entité unique au moment de la mort, une partie de son patrimoine génétique persiste dans sa descendance (si elle existe) et la vie de l’espèce et des écosystèmes dans lesquelles elle s’intègre se perpétue, tout en évoluant.

La maladie

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La maladie est une altération des fonctions ou de la santé d’un organisme vivant, animal ou végétal.

On parle aussi bien de la maladie, se référant à l’ensemble des altérations de santé, que d’une maladie, qui désigne alors une entité particulière caractérisée par des causes, des symptômes, une évolution et des possibilités thérapeutiques propres.

Un malade est une personne souffrant d’une maladie, qu’elle soit déterminée ou non. La plupart du temps ce terme est utilisé pour désigner un être humain. Lorsqu’il est pris en charge par un médecin ou qu’il reçoit une attention médicale, il devient alors un patient.

La santé et la maladie sont parties intégrantes de la vie, du processus biologique et des interactions avec le milieu social et environnemental. Généralement, la maladie se définit comme une entité opposée à la santé, dont l’effet négatif est dû à une altération ou à une désharmonisation d’un système à un niveau quelconque (moléculaire, corporel, mental, émotionnel…) de l’état physiologique ou morphologique considérés comme normal, équilibré ou harmonieux. On peut parler de mise en défaut de l’homéostasie.

L’hospitalisation

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L’hospitalisation est l’admission d’un patient dans un centre hospitalier (hôpital ou clinique).

Il existe plusieurs modes d’hospitalisation. Le cas général est celui où le patient est adressé par un médecin généraliste ou spécialiste sur la base d’un diagnostic ; le patient prend rendez-vous, il peut se rendre à l’hôpital par ses propres moyens, ou dans une ambulance, le transport étant parfois pris en charge par l’assurance maladie.

Le patient peut également être amené au service d’accueil des urgences par un véhicule de secours (type ambulance, véhicule de secours et d’assistance aux victimes, unité mobile hospitalière) ; il peut également s’y rendre par ses propres moyens. Voir aussi : Médecine d’urgence.

Il existe d’autres modes d’hospitalisation :

La souffrance

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La souffrance, ou la douleur au sens large, est une expérience de désagrément et d’aversion liée à un dommage ou à une menace de dommage chez l’individu. La souffrance est l’élément fondamental qui constitue la valence négative des phénomènes affectifs.

La souffrance peut être physique ou mentale, selon qu’elle se rattache principalement à un processus somatique ou psychique dans un organisme. La douleur (comme sensation), la nausée, la détresse respiratoire, et la démangeaison sont des exemples de souffrance physique. L’anxiété, le deuil, la haine, l’ennui sont des exemples de souffrance mentale. L’intensité de la souffrance peut présenter tous les degrés, depuis l’anodin négligeable jusqu’à l’atroce insupportable. En même temps que l’intensité, deux autres facteurs sont souvent pris en considération, la durée et la fréquence d’occurrence. L’attitude des individus envers la souffrance peut varier énormément, selon la mesure où, estiment-ils, elle est légère ou sévère, évitable ou inévitable, utile ou inutile, méritée ou imméritée, choisie ou non voulue, acceptable ou inacceptable, de conséquences mineures ou graves.

Les mots douleur et souffrance peuvent prêter à confusion et demander une attention particulière. (1) Parfois, ils sont synonymes et interchangeables. (2) Parfois ils sont utilisés en opposition l’un à l’autre, par ex. « la douleur est physique, la souffrance est mentale ». (3) Parfois, un mot désigne une variété de ce que désigne l’autre mot, par ex. « la douleur est la souffrance physique », ou « la souffrance est la douleur physique ou mentale sévère ». (4) Parfois encore, les gens utilisent d’une autre façon ces deux mots. Tous les êtres doués de sensibilité souffrent au cours de leur vie, de diverses façons, et souvent dramatiquement. Aucun champ de l’activité humaine ne s’occupe du sujet de la souffrance dans son ensemble, mais plusieurs s’intéressent à sa nature ou à ses processus, à ses origines ou à ses causes, à sa signification ou à son importance, aux comportements personnels ou sociaux ou culturels qui y sont reliés, à ses remèdes, à sa gestion, à ses utilisations.

Souffrance et religions :

La souffrance joue un rôle important dans la plupart des religions, relativement à des choses comme la consolation ou le réconfort, la conduite morale (ne fais de mal à personne, aide les affligés), le progrès spirituel (pénitence, ascétisme), et la destinée ultime (salut, damnation, enfer).

  • Dans la Bible, la douleur est associée à une punition divine lors du non-respect des lois dictées par Dieu : « Les récits de la Bible associent souvent la prospérité et la santé à la fidélité des hommes aux commandements de Dieu. Le malheur, la souffrance, la douleur frappent toute infraction à la loi. » (LE BRETON D., 1995, page 82). Mais l’interprétation qu’en fait la religion catholique est différente : « La tradition chrétienne assimile en revanche la douleur au péché originel, elle en fait une donnée inéluctable de la condition humaine. (…) L’acceptation de la douleur est une forme possible de dévotion qui rapproche de Dieu, purifie l’âme. Elle fut longtemps considérée, surtout dans l’Antiquité et au Moyen Âge, comme une grâce particulière. (…) La mort de Jésus sur la croix est essentiellement un mystère de la souffrance, un récit de la rédemption par une douleur infinie seule propre à absorber l’infini péché de l’homme. Longtemps pour le chrétien la douleur est participation sur un mode mineur aux souffrances exemplaires du Christ… » (LE BRETON D., 1995, p.89-91). La lettre apostolique « Salvifici Doloris » écrite par Jean-Paul II parle d’une souffrance qui sauve l’homme en le rapprochant de la passion du Christ. Ceci est à rapprocher à ce que disait Simone Weil : »L »extrême grandeur du christianisme vient de ce qu’il ne cherche pas un remède surnaturel contre la souffrance, mais un usage surnaturel de la souffrance« . Cette conception de la douleur est récurrente dans notre culture, ce qui expliquerait que dans nos sociétés occidentales, principalement judéo-chrétiennes, la douleur est sous estimée, voire complètement occultée.
  • Dans la religion musulmane : « Le musulman est moins confronté que le chrétien ou le juif au paradoxe du juste souffrant, car si pour ces derniers Dieu est amour, pour le premier il est surtout puissance absolue. Le fidèle se remet avec patience entre les mains de Dieu et témoigne de son endurance devant l’épreuve. (…) La douleur n’est pas la sanction d’une faute, elle est prédestinée, inscrite en l’homme bien avant sa naissance. (…) Mais si Dieu a créé la douleur il a aussi donné à l’homme les moyens de la combattre par la médecine et la prière. » (LE BRETON D., 1995, p.97-98). Ce qui signifie que les musulmans n’ont jamais refusé de soulager la douleur, ils sont même plus souvent demandeurs de soin que les juifs ou les chrétiens car la médecine est une science connue depuis de très nombreux siècles. De plus, la religion n’entrave pas la prise en charge de la douleur.
  • Quant aux spiritualités orientales : « Le corps est douleur, parce qu’il est le lieu de la douleur. » . « La misère humaine n’est pas le fait d’une punition des dieux, mais de la seule ignorance des hommes. La libération réside dans la révélation grâce à laquelle toute souffrance s’évanouit. » (LE BRETON D., 1995, p.100). En ce qui concerne les religions polythéistes, telles que le bouddhisme ou l’hindouisme par exemple, la religion permet aux hommes de s’affranchir de la douleur par la spiritualité. Le bouddhisme enseigne que la souffrance humaine (dukkha) provient de nos tendances, de notre habitude à nous accrocher aux souvenirs de nos expériences, à imaginer des choses qui ne sont pas encore, et de notre incapacité à percevoir correctement la réalité, dans l’instant. Elle évoque la souffrance comme ayant pour racine une insatisfaction fondamentale.

La douleur a une signification même pour les individus athées : « La douleur est une incisive figure du mal. Constant rappel de la fragilité morale de l’homme. L’idée de la maladie méritée, de la souffrance venant punir la conduite réprouvée d’un individu est encore profondément enracinée dans les consciences contemporaines. » (LE BRETON D., 1995, p. 104-105). Même chez les individus non religieux, la douleur est considérée comme la punition d’une faute commise.

Psychologie de la souffrance

Comme le reconnaissent certains psychologues[Qui ?] lorsqu’un individu souffre psychiquement, c’est l’être tout entier, à savoir toutes les dimensions de son esprit, qui sont concernées. Au départ il s’agit souvent d’une idée, donc d’une raison précise qui à elle seule fait entrer dans l’engrenage de la souffrance. Puis tout l’univers psychique, le monde intérieur de la personne devient lui-même noir, laid, déprimant. L’ambiance de ce qui nous entoure devient en effet réellement noire simplement parce qu’elle trahit l’objet de ce qui nous agresse. De plus, ce mal être qui accapare l’individu prend dans le même temps une forme presque physique en ce sens que l’individu ressent des sensations désagréables, pénibles, comme le cœur qui fait « mal », la sensation d’une boule dans le ventre, etc. Ainsi la souffrance s’étend à tous les aspects de la vie psychique de l’individu : les idées, le climat de son monde intérieur, et enfin au niveau de ses sensations internes (et c’est bien sur ces dernières que jouent les antidépresseurs).

La dépression, elle, est une source de souffrance a priori anormale car non justifiée par des raisons concrètes. La dépression a de particulier qu’une fois installée elle s’auto-alimente. En effet de même que l’insomniaque craint de ne pas s’endormir ce qui l’empêche effectivement de plonger dans le sommeil, de même le dépressif souffre de sa condition, a peur que son état se prolonge, et cette peur, cette simple idée, entretient bel et bien sa situation de souffrance intérieure. Il est question d’un cercle vicieux.

Bien que les dépressions puissent varier selon les individus, d’une manière générale les thérapeutes constatent que les dépressifs ont en quelque sorte découvert un monde, un univers de cauchemar, de mal-être et de laideur qui les rend malheureux et les obsède. Cet univers est fantasmagorique car créé par la personne en état de souffrance et est donc une vue tordue de la réalité, bien que pourtant bien réelle, voire plausible pour l’être, à tel point qu’il est souvent difficile d’en sortir, et que si le dépressif y parvient, les rechutes sont courantes.

La tristesse

Source Wikipédia :

La tristesse est une émotion caractérisée par des sentiments de désavantages, de perte, d’impuissance, de chagrin et de rage. D’un point de vue cathartique, lors de la tristesse, les individus s’expriment honnêtement, sont moins énergiques et émotionnels. Les pleurs sont une indication de la tristesse.

La tristesse peut être perçue en tant que symptôme précurseur de la déprime (baisse de moral temporaire) ou d’une dépression (caractérisée par une baisse de moral intense).

Malek Boualem

Partagé entre plusieurs pays

Je suis né en Algérie et j’y ai vécu 25 ans. J’y ai obtenu mon diplôme d’ingénieur en informatique. Je vis en France depuis 30 ans où j’ai obtenu les diplômes de Master et de Doctorat en informatique et où j’ai travaillé dans les principaux centres de recherche. J’ai les deux nationalités, algérienne et française. Ensuite, j’ai épousé une italienne et je vis donc une partie de l’année en Italie. Je retourne aussi parfois en Algérie. J’ai également vécu une année aux USA.

Être partagé entre trois pays ou plus n’est pas si facile.

Être en permanence entrain de faire ses bagages pour affronter un voyage n’est pas si facile.

Je côtoie plusieurs langues, plusieurs cultures, plusieurs mœurs, plusieurs religions, … ce n’est pas facile.

On peut vivre cela comme une richesse mais on peut aussi le vivre comme des chocs perpétuels.

Ensuite les enfants arrivent et on se doit alors de les faire bénéficier de ces richesses ou bien de leur faire subir ces chocs. C’est paradoxal …

Malek Boualem